Eponge siliceuse du Jurassique

Découverte d'un fossile d'éponge dans des marnes : photo de droite, éponge à l'affleurement. Photo de gauche : éponge dégagée et recollée.
Il s'agit ici d'une éponge siliceuse (hexactinellide) datant du Jurassique Moyen : 165 millions d'années trouvée dans la commune de Rompon.
Certaines de ces éponges sont exposées au muséum de l'Ardèche : http://www.museum-ardeche.fr/

La grande pervenche

La grande pervenche (Vinca major) est une plante herbacée pérenne de la famille des Apocynacées originaire du sud de l'Europe.
C'est une plante sempervirente (feuillage présent toute l'année), elle se développe par des tiges rampantes formant des masses denses au sol mesurant entre 2 et 5 mètres de diamètre et 50 à 70 centimètres de haut, un peu comme le lierre dont elle partage souvent l'habitat.
Les fleurs d'un diamètre de 3 à 5 cm sont composées de 5 pétales violettes, sont visibles du début du printemps jusqu'à l'automne.
Vinca major est une plante invasive dans les zones tempérées des États-Unis, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande.

Effet de la pyrale du buis à l'échelle du paysage

Effet d'une espèce invasive visible à l'échelle du paysage : la pyrale du buis.
Ce papillon venant de Chine introduit accidentellement provoque un désastre écologique : sa chenille mange toutes les feuilles de buis.
En moins de deux ans tous les buis meurt et comme ici des paysages entiers disparaissent : cette colline de la vallée du Rhône a perdu tous ces buis. Les risques futures sont en plus de la perte de cette espèce :
la plus grande probabilité d'avoir des incendies avec le bois mort ainsi que les chutes de pierres car les buis tiennent le sol.

Souci sur une centranthe rouge

En cet été indien : un papillon souci butine une fleur de centranthe rouge.
Le centranthe rouge (Centranthus ruber), appelé aussi lilas d'Espagne ou valériane rouge, est une plante herbacée vivace de la famille des Valérianacées. Cette plante aime les sols secs, même les plus pauvres, du moment qu'ils sont bien ensoleillés. On l'observe souvent à même les vieilles pierres des châteaux en ruine et les rocailles exposées plein sud.
Le souci (Colias croceus ) vole d'avril à octobre en plusieurs générations, on le retrouve dans les prairies fleuries, champs de légumineuses (trèfle, luzerne).

Clématite vigne-blanche

La Clématite des haies ou Clématite vigne-blanche (Clematis vitalba) est une plante ligneuse grimpante ( = liane) de la famille des Renonculacées (photo de gauche).
Cette liane se développe en milieu chaud, riche en azote et ouvert : haies, bord de forêt, friches etc...
Les fruits sont secs, ils ne s’ouvrent pas à maturité = indéhiscent, on parle alors d'akènes.
Ces akènes sont caractéristiques par les très belles arêtes plumeuses qu'ils portent (photo de droite) : il s'agit d'un appendice soyeux et persistant longuement sur la plante lui donnant un aspect caractéristique en automne et hiver.
Ces arrêtes plumeuses permettent la dissémination des graines par le vent, ou anémochorie.

Ripple marks de l'Alpe d'Huez

Observation à l'alpe d'Huez à 2000 mètres d'altitude, des figures sédimentaires particulières : les Ripple-marks, de ripple, ride, et marks, marques.
Ce terme désigne des rides allongées, parallèles et régulièrement espacées, qu’on peut observer dans les sédiments sableux d’origine marine, lacustre ou fluviatile.
Ces figures sont contenues dans un grès : roche composée de sable compacté.
Elles datent du Trias : 230 millions d'années, ces empreintes sont des témoins des bordures d'un ancien océan.
Durant le trias, le continent unique : la Pangée se disloque et l'océan Téthys se forme. Aujourd'hui cette océan a disparu et un des témoins de sa présence sont ces figures sédimentaires amenées en altitude lors de la formation des Alpes par le processus de tectonique des plaques.

Diatomite et diatomées

 Photo de gauche : une roche sédimentaire particulière, la diatomite. Cette roche blanche flotte dans l'eau, elle est composée de l'accumulation de millions de squelettes de petites algues unicellulaires : les diatomées.
Photo de droite : observation de diatomées vivantes au microscope. Les diatomées sont des algues brunes, enveloppées par un squelette externe siliceux nommé frustule.
L'accumulation de squelettes de diatomées pour former la diatomite se fait dans des contextes bien particulier : des lacs formés par éruption volcanique, l'eau du lac est alors riche en silice, ce qui permet aux diatomées de construire leurs squelettes.
La diatomite est surtout utilisée pour filtrer les boissons alcoolisées ou l'eau des piscines.
On peut trouver des fossiles très bien préservé dans la diatomite comme des restes végétaux (voir taches noires de la photo de gauche), des insectes, poissons, ou vertébrés.