Reproduction

Reproduction chez les végétaux

 

Chez les mousses


La reproduction des mousses grâce à l'envoie de spores :
La tige verte et feuillu correspond au gamétophyte : partie du végétal qui produit les gamètes ou cellules sexuels.
Lorsque la fécondation a eu lieu, l'embryon produit se développe sur le gamétophyte femelle. L'embryon se développe sous forme d'une soie qui pousse peu à peu en se nourrissant par les photo-assimilats du gamétophyte. .
En haut de cette soie, il y a une capsule contenant les spores.  Sur la photo les soies sont de couleurs orangées, les capsules sont de couleur verdâtre.
La germination des spores donnera de nouveaux plants de mousses.

Chez les fougères :



Photo de gauche : polypodes (polypodium vulgare) dans la nature.
Photo de droite : sous les "grandes feuilles" ou frondes, observation de tas orangées : ce sont les sporanges.
Chaque sporanges est composés d'un ensemble de petites sphères oranges appelés sores.
Au sein des sores il y a de très nombreux spores

Vue au microscope d'un sore avec de nombreux spores à l'intérieur.
La germination des spores donnent des gamétophytes : petites sphères vertes de seulement quelques millimètres.
Ces gamétophytes produisent les gamètes ou cellules reproductrices.
La rencontre des cellules sexuels mâles (anthérozoïdes) et cellules sexuels femelles (oosphère) donne une nouvelle fougère ou sporophyte : organisme produisant les spores.

 

Chez les plantes à fleurs  :



Une petite abeille sur une fleur de lin.
Le lin fait parti de la famille des linacées. Les fibres de lin sont utilisés dans l'industrie du textile.


Reproduction chez les animaux  :

Reproduction asexuée chez l'hydre :


Scène de prédation et de reproduction chez une petite méduse de la mare : l'hydre, ici observée sur une vitre d'aquarium.
L'hydre mesure 1 cm de long, elle capture ses proies (zooplancton) grâce à ses tentacules urticants.
On observe ici par transparence dans sa cavité digestive un ostracode qui vient d'être capturé et qui est en train de se faire digérer.
Sur cette hydre, une petite hydre se forme : il s'agit d'une reproduction asexuée par bourgeonnement.
Il faut que deux conditions essentielles soient réunies pour la reproduction asexuée : la température de l'eau doit être adéquate, et la nourriture abondante.
Si ces conditions sont défavorables, l'hydre se reproduit de manière sexuée.



Hanneton de juin :

Deux hannetons de juin en haut d'une graminée. La femelle est d'une couleur d'un marron plus clair et elle est plus grande que le mâle.


Cercopes sanguins :

Accouplement de deux cicadelles : cercope sanguin. On ne peut distinguer sur cette photo le mâle de la femelle.
Adultes et larves se nourrissent de sève prélevée par leur rostre piqueur.

 

Azurées  :

Accouplement de papillon azuré sur un buis.




Regroupement de demoiselles :



Sept couples de demoiselles se font face lors de la ponte des œufs sur une brindille.
Après l'accouplement, les mâles (ici en bleu) retiennent les femelles pendant la ponte au niveau du cou grâce à leurs appendices anaux afin d’éviter qu’elles soient fécondées par d’autres mâles.





Le vers luisant :



Durant les nuits d'été, loin des lampadaires, un insecte célèbre est facilement visible : Le vers luisant par sa belle lumière (photo du haut).
Il ne s'agit pas d'un vers, mais d'un coléoptère : c'est la femelle qui émet de la lumière à l'embout de son abdomen pour attirer le mâle.
On observe sur la photo du bas un accouplement de vers luisant, il existe un fort dimorphisme sexuel : la femelle deux fois plus grande que le mâle n'a pas d'ailes et le mâle a des yeux hypertrophiés.


L'intérieur d'une fourmilière :


Après avoir soulevé une pierre, observation de l'intérieur d'une fourmilière : De nombreuses ouvrières s'occupent du « sauvetage » des jeunes individus, ici à l'état nymphal.
Les fourmis constituent la famille des Formicidae. Ces insectes sociaux forment des colonies, appelées fourmilières, parfois extrêmement complexes.
Les fourmis sont classées dans l’ordre des hyménoptères, comme les guêpes et les abeilles

Les fourmis se développent par métamorphose complète, en passant par trois stades successifs : œuf, larve, nymphe puis adulte.



Osmie rousse :


Accouplement d’osmie rousse (Osmia rufa). Le genre Osmia est un groupe d'insecte regroupant des abeilles solitaires ou abeilles maçonnes. Le genre Osmia comporte 36 espèces en France, ces insectes jouent un rôle important dans la pollinisation.
L'osmie rousse est répandue en Europe : c'est une des abeilles solitaires les plus communes, surtout en zone urbaine.
Les femelles ne s'accouplent qu'une seule fois au cours de leur vie, l'accouplement dure 5-10 minutes.
On observe bien le dimorphisme sexuel : La femelle est plus grande que le mâle. Sur le front, elle porte deux "cornes", absentes chez le mâle. Il s'agit de deux excroissances, beaucoup plus courtes que les antennes, apparaissant au-dessus des mandibules.
Une fois fécondée, la femelle cherche un lieu de nidification adéquat.
Elle utilise d’anciennes galeries d’insectes où elle va construire son nid grâce à de l'argile. Elle cherche un coin de terre humide, gratte le sol avec les pattes, prélève une boulette d'argile qu'elle malaxe avec sa salive. Elle confectionne une petite bille de 2 mm de diamètre qu'elle transporte dans le nid où elle la travaillera comme du mortier. On comprend alors le surnom d’abeilles maçonnes.



Zygènes de la bruyère :



Reproduction de deux zygènes de la bruyère (zygaena fausta) sur une fleur de scabieuse à trois étamines.
Ces papillons restent facile à photographier car ils sont souvent posés et bougent peu.
Les zygénidés se reconnaissent par leurs antennes en forme de massues, leur couleur souvent rouge et noire, ils vivent le jour et ont un vol lent.
Leur corps renferme une substance toxique : du cyanure et leurs couleurs vives en avertissent les prédateurs, il s'agit de la stratégie adaptative d'aposématisme. 



Ponte de grenouille verte :


Ponte de grenouille verte.
Chaque œuf est entouré d'une gangue gélatineuse protectrice.
Les œufs sont divisés en deux pôles :
- vers le haut le pôle marron : on parle de pôle animal
- vers le bas, le pôle blanc, dit pôle végétatif (ce pôle est plus lourd car il contient la plus grande quantité de réserve : le vitellus).




La magicienne dentelée :


La magicienne dentelée ou Saga pedo est une grande sauterelle du sud de la France. Il n'existe que des femelles de cette espèce.
La reproduction se fait alors par parthénogenèse thélytoque : la descendance est uniquement composée de femelles et survient lorsque l'ovocyte parvient à se développer sans avoir subi de fécondation préalable. C'est la forme la plus courante dans la nature.
Ces ovocytes parthénogénétiques peuvent être diploïdes, dans ce cas, ils se développent sans avoir subi la réduction chromatique: deuxième division de méïose.



Alyte accoucheur :



L'alyte accoucheur est un petit crapaud du sud ouest de l'Europe. Sa reproduction est particulière étant donné que c’est le mâle qui porte les œufs après l'accouplement. 


Reproduction chez les champignons  :

 Un petit champignon jaune d'automne.
Ce qu'on appelle couramment champignon n'est en fait que la « fructification » temporaire et visible : le sporophore.
Sous terre, on retrouve le reste de l'organisme : plus durable et plus discret, le macromycète, dont les filaments isolés sont généralement invisibles à l’œil nu.
Les champignons sont plus proches génétiquement des animaux que des végétaux.


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