Parasitisme facile à observer durant
l'hiver dans les haies de peupliers : des touffes vertes de gui
(viscum album). Autrefois récolté par les druides, c'est en Europe
une plante traditionnelle qui, avec le houx, sert d'ornementation
pour les fêtes de Noël et de fin d'année.
Il s'agit d'une plante hémiparasite : étant chlorophyllienne, elle est capable d'assurer la production de molécules organiques par photosynthèse, par contre elle prélève l'eau et les substances minérales sur sa plante hôte.
Il s'agit d'une plante hémiparasite : étant chlorophyllienne, elle est capable d'assurer la production de molécules organiques par photosynthèse, par contre elle prélève l'eau et les substances minérales sur sa plante hôte.
Le gui ne serait pas un hémiparasite
« parfait » : sa photosynthèse n'est pas optimale
(déficience fonctionnelle des chloroplastes) et il prélèverai
également une partie des photo-assimilats de sa plante hôte.
Dépourvu de racines, il est fixé à son hôte par un suçoir
primaire de forme conique qui s'enfonce profondément jusqu'au bois
de l'hôte.
Le gui est pollinisé par les insectes. La dispersion des graines
est essentiellement assurée par la grive draine, qui raffolent des
fruits du Gui et rejettent les graines non digérées dans leurs
fientes, parfois à plusieurs kilomètres compte tenu du temps de la
digestion.Les fauvettes à tête noire qui décortiquent les baies sur place assurent une dissémination beaucoup plus localisée. Elles sont incapables d'avaler le fruit et se contentent d'en extraire la pulpe.
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